Les deux jeunes femmes ont interprété deux chorégraphies : la très dansante « Banana Boat (Day O) » d’Harry Belafonte, suivi de l’émouvant Grand Corps malade.
Elles répètent et travaillent de nouvelles chorégraphies à raison d’une fois par semaine au SUAPS (Metz).
Au détour d’une phrase, elles évoquent leur plaisir de se produire ensemble, leur démarche de création des chorégraphies et les lieux où elles se sont produites. Parfois, les questions se font plus personnelles, mais toujours dans un esprit de curiosité bienveillante : est-ce difficile de danser avec une personne en fauteuil roulant ? Est-ce compliqué pour Eugénie de concilier danse et handicap ?
Par la danse, Eugénie oublie son handicap. Seuls les obstacles auxquels elle peut être confrontée notamment en termes d’accessibilité lui rappellent sa différence. Handicapée de naissance, elle avoue ne pas savoir ce qu’est ne pas être handicapée et pouvoir en l’occurrence utiliser ses jambes en marchant.
Quant à Laurie, c’est à la fois compliqué et non de danser avec une personne comme Eugénie : « C’est facile par ce que nous aimons danser ; côté difficulté, il faut juste adapter la chorégraphie en faisant coexister les pas et le fauteuil »
Et-Vie-Danse se produira le 17 octobre aux Arènes de Metz dans le cadre de « Moselle, incroyables talents ! », soirée placée sous le signe de la jeunesse et du mouvement, ainsi qu’à la Fête de la diversité à Nilvange le 18 octobre.
Une très belle rencontre
Dans le cadre de Lire en Fête … partout en Moselle !